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Le MAE met l'accent sur des discussions directes et constructives entre Bakou et Stepanakert

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Le MAE met l'accent sur des discussions directes et constructives entre Bakou et Stepanakert

EREVAN, 24 JUIN, ARMENPRESS: Le meilleur moyen de garantir clairement les droits et la sécurité du peuple du Haut-Karabakh est de mener des discussions directes et substantielles entre Bakou et Stepanakert avec la participation de la communauté internationale, rapporte ARMENPRESS, a déclaré le ministère arménien des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Pour construire une paix réelle et durable dans la région, l'Arménie et l'Azerbaïdjan doivent trouver des solutions mutuellement acceptables à tous les problèmes existants dans le cadre du processus de négociation et empêcher toute nouvelle manifestation de haine et d'inimitié.

Ces questions comprennent également l'adoption d'une base juridique solide pour la délimitation de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan conformément à la déclaration d'Alma-Ata et aux dernières cartes soviétiques, le déblocage des infrastructures de transport de la région sur la base de la souveraineté, de la juridiction, de l'égalité et de la réciprocité des pays, ainsi que la garantie claire des droits et de la sécurité de la population du Haut-Karabakh. En même temps, nous sommes convaincus que la meilleure façon de garantir les droits et la sécurité du peuple du Haut-Karabakh réside dans des discussions directes et substantielles entre Bakou et Stepanakert avec la participation de la communauté internationale.

En attendant, la sincérité et la volonté politique des hauts dirigeants de l'Azerbaïdjan de parvenir à la paix dans le Caucase du Sud sont sérieusement remises en question par l'hostilité incessante et les discours de haine des autorités azerbaïdjanaises, par les provocations, les menaces de recours à la force contre le territoire souverain de la République d'Arménie et les Arméniens du Haut-Karabakh. En outre, les actions de l'Azerbaïdjan ne s'écartent pas seulement de la résolution de nombreux problèmes par le biais d'un dialogue constructif avec Stepanakert, mais aussi, au contraire, elles conduisent systématiquement au nettoyage ethnique dans le Haut-Karabakh.

La dernière preuve en date est l'installation par l'Azerbaïdjan de barrières en béton dans le corridor de Latchine le 22 juin et l'empêchement de toute circulation des personnes, des biens et des transports. En conséquence, l'approvisionnement en nourriture, en médicaments et en produits de première nécessité a été complètement interrompu, de même que le transport de patients gravement malades, même par le Comité international de la Croix-Rouge. Parallèlement, l'approvisionnement en gaz et en électricité du Haut-Karabakh a été interrompu en raison du blocus illégal du corridor de Latchine depuis plus de six mois. Les citoyens engagés dans des travaux agricoles sont constamment pris pour cible et les forces armées azerbaïdjanaises se livrent à des activités de sabotage. Alors que la crise humanitaire s'aggrave, l'accès au Haut-Karabakh, dont les missions humanitaires et d'enquête internationales ont un besoin urgent, reste bloqué.

Dans ce contexte, il est aussi nécessaire de rappeler l'intimidation de la population pacifique du Haut-Karabakh par des déclarations sur les médias sociaux ainsi que par des haut-parleurs sur le terrain, le mépris délibéré de l'obligation d'assurer le retour des personnes déplacées des régions de Hadrut et de Shoushi, la saisie et l'expulsion totale des Arméniens des localités de Khtsaberd, Hin Tagher et Parukh après le cessez-le-feu du 9 novembre 2020, la destruction du patrimoine culturel arménien dans les localités arméniennes sous contrôle azerbaïdjanais, etc.

Ces actions sont menées au mépris des décisions juridiquement contraignantes de la Cour internationale de justice des Nations unies et des nombreux appels lancés par la communauté internationale. Dans de telles circonstances, la communauté internationale ne peut pas fermer les yeux et s'illusionner sur le fait que les questions relatives aux droits et à la sécurité du peuple du Haut-Karabakh peuvent être traitées sans une attention, une implication et des efforts spéciaux et urgents de la part de la communauté internationale. Il est nécessaire et vital de traiter les questions de droits et de sécurité des 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh par le biais du dialogue Bakou - Stepanakert dans le cadre d'un mécanisme international. Nous estimons nécessaire de souligner une fois de plus que la République d'Arménie poursuivra ses efforts sincères en vue de l'instauration de la paix dans la région", peut-on lire dans la déclaration.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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