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Le ministre d’État d’Artsakh appelle à un « couloir aérien » pour l’approvisionnement
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EREVAN, 1er FEVRIER, ARMENPRESS: Le 31janvier, le prestigieux périodique canadien The Hill Times a publié un article détaillé sur les raisons du blocus de l'Artsakh par l'Azerbaïdjan et la situation créée en Artsakh en conséquence.
Le ministre d’État de l’Artsakh, Ruben Vardanyan, appelle le Canada et la communauté internationale à faire pression sur l’Azerbaïdjan pour qu’il rouvre le corridor de Latchine. Il appelle également à la création d’un «corridor aérien» pour acheminer par avion l’approvisionnement de la région, et à des sanctions contre le gouvernement azerbaïdjanais.
«Il est inacceptable en un hiver de mettre 30 000 enfants dans une situation où ils n’ont ni nourriture, ni éducation, ni électricité ni gaz», a déclaré Vardanyan au Hill Times .
«L’Azerbaïdjan doit accepter qu’il doit y avoir un dialogue... cela ne peut être résolu par une solution militaire ou en expulsant 120 000 personnes de leur propre patrie dans un nettoyage ethnique», a-t-il déclaré.
Le ministre d’État d’Artsakh, qui s’est entretenu avec The Hill Times via Zoom, a contesté le décompte par l’Azerbaïdjan du nombre de véhicules autorisés à traverser le corridor de Latchine, décrivant le flux de véhicules comme «quelques centaines» depuis le 12décembre,dont la plupart appartenaient aux casques bleus russes et à la Croix-Rouge apportant médicaments et aide humanitaire.
«A titre de comparaison, avant le blocus, environ 800 à 1 000 véhicules entraient chaque jour en Artsakh», a déclaré Vardanyan, ajoutant que le blocus avait interrompu plus que juste les livraisons suffisantes de médicaments, de carburant, d’électricité ou de nourriture.
«Toute notre économie est fermée parce que nous ne pouvons apporter aucun véhicule commercial, nous ne pouvons apporter aucune ressource ou aucun matériau pour la production ou exporter des produits qui sont produits ici», a expliqué Vardanyan, ajoutant qu’en raison des pénuries de carburant et d’électricité, les écoles ont également été contraints de fermer.
