Le corridor de Lachin est bloqué par des personnes qui servent dans l'armée azerbaïdjanaise

EREVAN, 13 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: L'Artsakh dit qu'il est évident que le blocage du corridor de Lachin par les Azerbaïdjanais n'a aucun lien avec une quelconque question environnementale, c'est juste un prétexte pour l'Azerbaïdjan.

Lors d'une conférence de presse aujourd'hui à Armenpress, le ministre des Affaires étrangères par intérim de l'Artsakh, Davit Babayan, a déclaré que sous un faux prétexte environnemental, le corridor de Lachin a été bloqué par des personnes qui servent dans l'armée azerbaïdjanaise, les services spéciaux. Selon Babayan, tout ceci est une performance, et demain ils pourraient envoyer des cyclistes, ou d'autres artistes.

"S'ils ont des problèmes environnementaux, est-ce qu'ils agissent de cette façon ? Nous avons également des problèmes environnementaux avec eux. Vous savez tous quel type de munitions au phosphore l'Azerbaïdjan a utilisé pendant la guerre des 44 jours. Il existe des rapports, tout est enregistré. S'ils veulent discuter d'un problème, cela pourrait se faire d'une autre manière plutôt que de bloquer la route, de la paralyser. Il y a des enfants qui sont malades, il faut de la nourriture, des médicaments, etc. Est-ce qu'ils font la question environnementale au détriment du génocide ? Sous ce prétexte environnemental, ils diront demain qu'il faut fermer la mine de Kashen, alors qu'il s'agit d'une des principales locomotives de notre économie qui respecte toutes les normes environnementales", a déclaré Babayan.

Le conseiller du ministre d'État de l'Artsakh, Artak Beglaryan, a déclaré à son tour que les questions environnementales ne sont que des prétextes. "Outre le fait que la mine de Kashen respecte toutes les normes internationales, elle se trouve également à environ 20 km de la localité azerbaïdjanaise la plus proche et n'est située à proximité d'aucune ressource en eau. Par conséquent, même ce prétexte n'est pas sérieux. Dans le même temps, nous avons d'autres questions fondamentales à soulever, notamment du point de vue de la gestion de l'environnement et des ressources en eau. Nous comprenons très bien qu'il ne s'agit que d'un prétexte, et que d'autres prétextes peuvent être utilisés par les autorités azerbaïdjanaises à tout moment", a déclaré M. Beglaryan.