Le blocage du corridor de Lachin a été fait sur les instructions des autorités azerbaïdjanaises: Ombudsman del'Artsakh

EREVAN, 13 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: Le droit international humanitaire dit qu'aucune des conditions vitales de la vie ne doit être interrompue, mais nous pouvons voir que pendant 24 heures le droit le plus élémentaire des personnes vivant en Artsakh a été entravé, a déclaré le médiateur de l'Artsakh Gegham Stepanyan lors d'une conférence de presse à Armenpress, qui est arrivé récemment à Erevan pour le 4ème Forum mondial contre le crime de génocide et qui est maintenant incapable de retourner en Artsakh en raison du blocage du corridor de Lachin par les Azerbaïdjanais.

"Nous devrions examiner quelles conséquences humanitaires cet acte criminel azerbaïdjanais peut avoir et quelles conséquences il a déjà. Tout d'abord, depuis déjà plus de 24 heures, la fourniture de nourriture, de vecteurs énergétiques, de médicaments et d'autres produits essentiels a été suspendue dans tout l'Artsakh. Tout cela est fait sur les instructions des autorités azerbaïdjanaises, notamment du président de l'Azerbaïdjan, car le prétexte environnemental est totalement faux. Selon certaines informations, les personnes qui ont bloqué cette route sont principalement celles qui sont guidées par les autorités azerbaïdjanaises, ce sont également des représentants des services spéciaux [de l'Azerbaïdjan]", a déclaré Gegham Stepanyan.

Il a une fois de plus attiré l'attention des acteurs internationaux, des organisations internationales des droits de l'homme et des organisations intergouvernementales sur un fait très important : en ce moment, 120 000 personnes en Artsakh sont bloquées.

"Nous devons également souligner le fait que l'Artsakh n'a aucune communication aérienne avec aucune partie du monde", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que son bureau reçoit des alertes selon lesquelles les fournitures médicales dans les hôpitaux ne suffisent que pour quelques jours, et si cette situation se poursuit, ils seront confrontés à un grave problème. Il en va de même pour l'approvisionnement en nourriture et en sources d'énergie