Le mécanisme international de surveillance pour éviter les incidents frontaliers est activement discuté – Mirzoian
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EREVAN, 5 OCTOBRE, ARMENPRESS: Pour éviter les incidents frontaliers avec l'Azerbaïdjan, l'Arménie discute activement du recours à un mécanisme de surveillance international, a expliqué le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoian, à l'Assemblée nationale, en réponse à une question de la députée Lilit Stepanian.
Il a noté que, parmi les acteurs internationaux, il y a une opinion répandue selon laquelle l'élimination des conséquences de l'agression ou la signature d'un accord de paix peuvent ne pas offrir de garanties suffisantes. Des garanties supplémentaires seront donc nécessaires, telles qu'une surveillance internationale, la présence d'une mission d'observation ou d'un autre mécanisme à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
"C'est l'un des nombreux autres outils en cours de discussion. Je peux citer un autre instrument, par exemple, le retrait des forces armées de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Il existe plusieurs mécanismes, y compris une surveillance internationale, et cela fait l'objet de discussions actives", a déclaré le ministre des affaires étrangères.
Se référant à l'article publié il y a quelques jours par l'ancien ministre arménien des Affaires étrangères Vardan Oskanian, selon lequel les actions provocatrices qui ont lieu à la frontière de l'État arménien sont dues à des accords non écrits, en plus de la déclaration tripartite du 9 novembre 2020, Mirzoian s'est dit étonné que les déclarations et les conclusions soient basées sur l'existence d'accords verbaux.
"Et s'il n'y a pas de tels arrangements ? Avec tout le respect que je dois à cette personne, il s'avérera que toute sa thèse, son analyse, ne sont que des mots sans intérêt et sans signification. Nous avons dit à plusieurs reprises que de tels accords n'existent pas. L'Arménie n'a pas été et ne sera partie à aucun autre arrangement", a-t-il ajouté.