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EREVAN, 3 MAI, ARMENPRESS. Le Classement mondial de la liberté de la presse,qui évalue les conditions d’exercice du journalisme dans 180 pays et territoires, démontre en 2022 les effets désastreux du chaos informationnel (un espace numérique globalisé et dérégulé, qui favorise les fausses informations et la propagande).
L'Arménie a amélioré ses positions dans le classement mondial de la liberté de la presse 2022 publié par l'organisation internationale Reporters sans frontières.
Cette année, l'Arménie est classée 51e sur 180 pays, alors que l'année dernière elle occupait la 63e place.
Parmi les pays de la région, la Géorgie est classée au 89e rang, l'Azerbaïdjan au 154e rang, la Russie au 155e rang et l'Iran au 178e rang.
"Les principales sources d'information en Arménie sont les réseaux sociaux, auxquels deux tiers de la population ont accès quotidiennement", indique le rapport, qui ajoute que depuis la révolution de velours de 2018, le spectre médiatique s'est élargi. "Malgré un environnement pluraliste, les médias restent polarisés. Le pays est confronté à un niveau sans précédent de désinformation et de discours de haine", note le rapport.
"L'année 2021 a été difficile pour les médias et les journalistes en raison de la guerre du Haut-Karabakh, des élections prévues et de la pandémie", indique le rapport.