EREVAN, 22 MARS, ARMENPRESS. La défenseuse des droits de l'homme d'Arménie Kristiné Grigoryan et le défenseur des droits de l'homme de l'Artsakh Gegham Stepanyan ont publié une déclaration commune, appelant les organisations internationales des droits de l'homme à faire pression sur l'Azerbaïdjan et à mettre fin à ses violations flagrantes et continues des droits de l'homme contre les Arméniens de l'Artsakh.
"Un instrument de "vengeance mesquine" a été découvert pour la politique azerbaïdjanaise de nettoyage ethnique des Arméniens de l'Artsakh.
Hier soir, une fois de plus, la partie azerbaïdjanaise a délibérément arrêté le fonctionnement du seul gazoduc approvisionnant l'Artsakh en gaz en provenance d'Arménie. L'approvisionnement en gaz de l'Artsakh a été interrompu pour la première fois le 8 mars, en raison d'un prétendu accident. Ensuite, la partie azerbaïdjanaise n'a pas permis aux experts de l'Artsakh de s'approcher de la zone de l'"accident", qui était située sous leur contrôle (azerbaïdjanais). À partir de ce moment, il est devenu évident que la politique arménophobe de l'Azerbaïdjan avait découvert une autre méthode pour faire pression sur les Arméniens de l'Artsakh.
L'analyse de faits fiables révèle que pendant les travaux de réparation du gazoduc la partie azérie a installé une vanne sur le gazoduc pour terroriser la population pacifique de l'Artsakh et la laisser sans chauffage, sans eau chaude et sans autres conditions de base nécessaires, en particulier par temps froid, en la fermant à tout moment.
L'approvisionnement en gaz qui a été rétabli le 18 mars a duré moins de 3 jours. Dans ces conditions climatiques hivernales sévères, les enfants, les personnes âgées, les malades et les personnes déplacées d'Artsakh sont privés de chauffage. Les gens sont confrontés à des difficultés indéfinissables. La crise humanitaire en Artsakh est en cours.
Il ne fait aucun doute pour nous que la partie azérie poursuit délibérément sa politique d'État de terreur et de pression sur la population de l'Artsakh. L'objectif est le même: l'anéantissement et le nettoyage ethnique de l'Artsakh de sa population arménienne indigène.
Cette "vengeance" honteuse envers plus de 100 000 Arméniens est inacceptable. Cette politique d'État décrit parfaitement l'essence fausse et vide des thèses de "tolérance" déclarées par l'Azerbaïdjan.
Nous condamnons fermement cette pratique permanente de haine ethnique et de vengeance de l'Azerbaïdjan envers le peuple d'Artsakh.
Nous appelons les organisations et acteurs internationaux des droits de l'homme à faire pression sur la partie azérie afin d'éliminer cette violation flagrante et continue des droits de l'homme", peut-on lire dans la déclaration.