Une nouvelle rencontre avec le Président azerbaïdjanais annoncée par le Premier ministre arménien

12:07, 28 Février, 2019

EREVAN, LE 28 FEVRIER, ARMENPRESS: La reconnaissance du droit à l’autodétérmination de l’Artsakh reste à l’ordre du jour de l’Arménie. Comme le rapporte  «Armenpress», c’est ce qui a été annoncé par le Premier ministre arménien au cours de la rencontre avec la  communauté arménienne d’ Iran.

«Selon notre accord préalable une rencontre avec le Président azerbaidjanais est prévue. Ce sera une rencontre sans ordre du jour précis, mais l’une des questions importantes de notre discussions sera le  format des négociations. Si un accord sur le format des négociations n’est pas obtenu, ces communications et discussions ne peuvent pas être appelés des négociations. J’ai déjà dit que je représente et je parle au nom de l’Arménie, car je suis le Premier ministre arménien et je ne pourrais pas parler au nom du Haut-Karabakh, car il a ses autorités, son Président et son  Gouvernement et ce sont les autorités d’Artsakh qui doivent parler au nom d’Artsakh au cours des négociations. Nous devons faire tout pour que l’Artsakh acquiert un nouveau statut de partie de plein droit dans le processus des négociations. », a dit M. Pachinian.

Selon le chef d’Etat, ils sont convenus de discuter des possibilités de la résolution pacifique de la question: «Est-ce que je vois de telles possibilités aujourd’hui et est-ce que je peux dire que je vois des progrès à l’issue de ces conversations. Malheureusement, je ne peux pas le constater.»,a déclaré le Premier ministre arménien.

Il a également noté que la question si l’Arménie était prête à des concessions revenait souvent au cours des rencontres. Et on pourrait légitimement se demandait si l'Azerbaïdjan était prête aux concessions et si cette question était posée à l'Azerbaïdjan. Pourquoi ce serait-ce à l’Arménie d’y répondre le premier. Il a déclaré que l’Arménie ne répondrait pas à cette question jusqu’à ce qu’une réponse claire n’y soit pas donnée par  l'Azerbaïdjan.

Selon lui, cette position de l’Arménie pourrait être justifiée du fait que c’était l'Azerbaïdjan et pas l’Arménie  qui proférait des menaces chaque jours en parlant du règlement du conflit du Haut -Karabakh.


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