EREVAN, LE 7 JUIN, ARMENPRESS : Nikol  Pachinian, Premier ministre arménien, a répondu également aux questions des journalistes azerbaidjanais pendant la conférence de presse à Saint-Petersbourg.

L’ une des questions portait sur le conflit du Haut-Karabakh et le journaliste azerbaidjanais à utiliser l’expression « les territoires occupés », répétée souvent dans la  propagande azerbaidjanaise.

Dans sa réponse, Nikol Pachinian a jugé inconcevable d’appeler occupé un territoire par des gens  dont les ancêtres y étaient nés et avaient vécu depuis des siècles.

Il a souligné que dès le début du conflit du Haut-Karabakh, l’Arménie avait déclaré qu’elle garantissait la sécurité d’Artsakh. «Si ces garanties de sécurité n’étaient pas données,  alors, malheureusement, les citoyens du Haut-Karabakh n’en auraient pas d’autres»,a-t-il ajouté.  

Le Premier ministre arménien a répondu au journaliste azerbaidjanais que l’Arménie et l’Artsakh étaient prêtes à mettre en place des mécanismes d'enquête des incidents à la ligne de contact entre l’Artsakh et l’Azerbaidjan.

«Pour éviter les disputes qui, où et quand a tiré, il est nécessaire de discuter les accords obtenus à Vienne en 2016 en matière de la mise en place des mécanismes d’enquête à la zone du conflit. » a ajouté Pachinian.

Quant au sujet de l’impossibilité de participer à la Finale de la Ligue Europa à Bakou du capitaine de l’équipe nationale arménienne et du milieu du terrain d’Arsenal, d’Henrik Mkhitarian, Pachinian a rappelé la vidéo dans laquelle la police azerbaidjanaise interpellait les supporteurs portant un maillot avec le nom du footballeur arménien.

«Imaginez-vous que les supporteurs aient attitré l’attention de la police du fait de porter uniquement des maillots avec le nom de Mkhitarian. Je crois que cela explique tout.», a dit Pachinian.

Il a fait remarquer qu’il y avait eu des cas, quand les citoyens russes d’origine arménienne souhaitant se rendre Bakou, s’étaient vus interdits l’entrée par les autorités azerbaidjanaises.

«C’est un très mauvais signe. Je crois que les incidents pareils doivent être exclus parce qu’ils sont à la source des tensions. Un problème pareil n’existe pas en Arménie. Récemment l’un des journalistes de l’agence azerbaidjanaise « Touran » a visité l’Arménie et je sais qu’il n’a pas eu de problèmes, la question de sécurité ne s’est même pas posée.»,a souligné Pachinian.