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Déclaration du défenseur des droits de l’homme de l’Artsakh à l’occasion du 27e anniversaire des massacres de Maragha

Déclaration du défenseur des droits de l’homme de l’Artsakh à l’occasion du 27e anniversaire 
des massacres de Maragha

STEPANAKERT, LE 10 AVRIL, ARMENPRESS: Artak Beglarian, défenseur des droits de l’homme de la République d’Artsakh, a fait une déclaration à l’occasion du 27e anniversaire de la commémoration des massacres de Maragha.

L’agence  «Armenpress», présente la déclaration du Défenseur des droits de l’homme en entier.  

«Une autre manifestation de la politique arménophobe et génocidaire menée contre les Arméniens de l’Artsakh furent les massacres perpétrés par les forces armées azerbaïdjanaises le 10 avril 1992 dans le village de Maragha.

Le bombardement du village a commencé le 10 avril, le matin. Ensuite, les forces armées azerbaidjanaises sont entrées à Maragha. La grande partie de la population est arrivée à quitter le village mais ceux qui n’y sont pas arrivés, sont devenus  victimes des atrocités des forces armées azerbaïdjanaises. Quand les forces armées arméniennes ont libéré le village le jour suivant, plusieurs cadavres mutilés des civiles arméniens ont été découvert.

Selon des données différentes plus de 57 civiles ont été tués à Maragha et plus de 60 ont été capturés dont 9 enfants et 29 femmes.

Caroline Cox, membre de la Chambre des Lords à l’époque, décrit le massacre de Maragha de manière suivante: «Tout ce qu’on a vu en peut pas etre décrit. Le village était dévasté, les gens enterraient les cadavres des gens torturés à mort, brûlés vifs, découpés ou sciés. Certains étaient enterrés la veille. Nous les avons déterré pour filmer quoique nous nous rendions compte à quel point c’était pénible pour les Arméniens. Tout ce qui a été filmé pendant ces jours -là  prouve qu’il y a eu de horribles massacres: des cadavres décapités et découpés, des corps des enfants, des parties du corps et la terre sanglante là où ils les avaient sciés. Nous avons vu les faucilles dans le sang avec lesquelles avaient été commis ces crimes. Après avoir tué les habitants, les Azéris avaient pillé et brûlé le village.»

La politique du nettoyage ethnique des Arméniens qui a été menée aussi bien  à Soumgaït, à Bakou, à Kirovabad, à Maragha que tout au long de la guerre entre l'Azerbaïdjan et le Karabakh,  selon notre analyse, correspond entièrement à la formulation juridique de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de l’ONU de 1948. En outre, sauf la dépatriation  des centaines de milliers d’Arméniens de l'Azerbaïdjan, nos études démontrent que leurs droits à la propriété, la liberté de circulation ont été constamment violés.Beaucoup d’Arméniens subissent encore les séquelles physiques, psychologiques et matérielles de cette politique.  

Jusqu’à ce jour les crimes commis n’ont pas reçu une évaluation  juridique appropriée. Ce qui a entraîné la poursuite de la politique  arménopbobe menée par l’Etat.

Les victimes de cette politique sont pas seulement le peuple arménien de l'Azerbaïdjan et de l’Artsakh (Haut Karabakh) mais aussi tous les représentants de nationalité arméniens et les étrangers qui ont visité l’Artsakh. Nous tenons à rappeler que le défenseur des droits de l’homme l’Artsakh a fait un rapport spécial en 2018 en citant des exemples concrets et avec une analyse du droit international qui s’y rattache.

Une autre phase active de la manifestation de cette arménophobie a été constaté en avril 2016 au cours de l’attaque militaire à grande échelle de  l'Azerbaïdjan. Dans le cadre de sa mission de recherche des faits le défenseur des droits de l’homme a présenté un rapport spécial sur les meurtres des civils et des militaires, leur décapitation, les actes de torture et  d’autres cas de la violation des droits et et des crimes de guerre. Il faut noter que les soldats azerbaïdjanais ayant commis de tels crimes ont été par la suite décorés et encouragés par les autorités de l'Azerbaïdjan.

Le Défenseur des droits de l’homme appelle la communauté internationale a donner une  évaluation juridique au crime contre l’humanité et aux crimes de guerre du mois d’avril de 1992 en vertu des normes et principes fondamentaux  du droit international et à prendre des mesures pour mettre un terme à la politique arménophobe de l'Azerbaïdjan. Ce chemin de racisme pas seulement contredit aux principes du droit international mais aussi éloigne de plus en plus les deux peuples du règlement du conflit et de la paix durable»








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