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Le Défenseur des droits de l’homme d’Artsakh a fait une déclaration à l’occasion de la commémoration du 31e anniversaire des massacres de Soumgaït

Le Défenseur des droits de l’homme d’Artsakh a fait une déclaration à l’occasion de la   
commémoration du 31e anniversaire des massacres de Soumgaït

EREVAN, LE 25 FÉVRIER, ARMENPRESS: Artak Beglarian, défenseur des droits de l’homme a fait une déclaration à l’occasion de la  commémoration du 31e anniversaire  des massacres perpétrées contre les Arméniens en 1988. «Armenpress» présente la déclaration du défenseur des droits de l’homme d’Artsakh. En voici quelques extraits .

« En février 1988,  après les manifestations pacifiques en Artsakh pour le rattachement à l’Arménie, les autorités de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan ont organisé et perpétré à Soumgaït des  massacres de masse de la population arménienne du 27 au 29 février. Des massacres qui étaient accompagnés de violence particulière: tortures, mutilations, incendies prémédités des personnes en vie ou tuées, des violations de groupe, etc.  Environs 18 mille Arméniens a subi des actes de violence à la base de l’appartenance nationale. Ceci dit, le droit de vie, d'être protégés contre les tortures et les discriminations, de liberté et de sécurité, de propriété, de critique juste et d’autres droits des Arméniens ont été massivement violés.

Les massacres de Soumgaït ont été organisés au niveau de l’Etat: il en existe plusieurs preuves. Au cours des manifestations qui ont précédé les massacres, les autorités de la ville incitaient  la foule à commettre des actes violents qui se sont transformées les jours suivants en actes cruels guidés et commis à partir d’une liste d’adresse des Arméniens préalablement préparée à cette intention. Plusieurs faits et témoignages démontrent que la police azerbaïdjanaise a pas seulement désoeuvré mais soutenu et guidé  les groupes des assassins. Quoique la ville Soumgaït soit à 25 kilomètres de Bakou, l’armée soviétique a intervenu et mis fin aux massacres seulement trois jours après. Ilias Ismailov, Procureur général de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan en 1988, a déclaré en 2003 : «les provocateurs des massacres de (Soumgaït) sont actuellement à Milli Medjlis (Parlement azerbaïdjanais ) les mandats parlementaires dans les poches » (source: journal ՝ «Zerkalo» , Azerbaïdjan, le 21 février  2003).

Les autorités azerbaïdjanaises et de l’URSS ont fait tout pour dissimuler la grande partie des meurtres et ont annoncé 26 victimes. Alors que, par exemple, le cinéaste Andreï Kontchalovski,  dans le film «Heydar Aliyev: le fardeau du pouvoir» dont le tournage avait été commandé par l'Azerbaïdjan, témoigne que «Seulement en une nuit 100 Arméniens ont été assassinés dans le centre industriel de Soumgaït.» Victor Krivopouskov; deplomate et écrivain russe, dans son livre «Le Karabakh rebelle» a écrit : «Il était rare que quelqu'un meure d’un coup de couteau ou de hache tout de suite. La plupart devrait subir des moqueries douloureuses. Personnes âgées, enfants, personne n’était épargnée. En trois jours quelques centaines d’Arméniens ont été tués. Il a été impossible d’établir le nombre exacte des victimes.»

Le 7 février 1988, le Parlement européen a adopté une résolution  condamnant les massacres des Arméniens perpétrés par l'Azerbaïdjan. «Vu que c’est historiquement la province du Haut-Karabakh faisait partie de l’Arménie (80 % de la population sont des Arméniens), qu’il a été rattaché en 1923 à l'Azerbaïdjan par une décision arbitraire, qu’en février 1988 il y a au des massacres des Arméniens à Soumgaït, que la détérioration de la situation politique en Azerbaïdjan a causé des tueries de masse à Soumgaït et des violences à Bakou, il est dangereux que les Arméniens vivent en Azerbaïdjan. (le Parlement européen) condamne l'Azerbaïdjan  pour les violences et les oppressions contre les manifestants arméniens.». Le prix Nobel Andreï Sakharov a noté. «Si avant (les événements de ) Soumgaït on pourrait envisager le rattachement du Haut-Karabakh à l'Azerbaïdjan, après cette tragédie personne n’a le droit moral de faire une chose pareille.» («Lettre ouverte à M. Gorbatchev, le journal «Nezavisimaya gazeta», le 27 octobre 1992). Vous pouvez prendre connaissance plus en détails des faits et des réactions sur les massacres de Soumgaït sur le site karabakhrecords.info

Le Défenseur des droits de l’homme appelle la communauté internationale  à réagir aux violences qui ont eu lieu en février 1988 de manière adéquate, conforme aux normes et aux principes du droit international,  ainsi que de prendre des mesures contre l’arménophobie actuelle en Azerbaïdjan. Cette haine raciste est pas seulement contre les principes du droit international mais aussi  éloigne de plus en plus les deux peuple du règlement du conflit et de la paix durable.»








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