EREVAN, LE 12 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: La police de la circulation routière envisage de faire certains changements dans les règles de la circulation. La question des sièges  enfants figure parmi ces changements.

En réponse à la question d’ «Armenpress» le colonel de police de la circulation routière Egor Karapetian  a répondu[...]

«Le nombre d'accidents a diminué mais celui des victimes mineurs a augmenté. 341 accidents rien que pour les 9 mois de cette année: 18 décès et 404 blessés parmi les mineurs. En  2017 pour 438 accidents, 14 mineurs sont décédés et 509 ont été blessés. », a dit Karapetian.

[...] Les données statistiques démontrent que le décès de la plupart des enfants a été causé par le manque des sièges adaptés aux enfants. Ce qui nous fait penser à la nécessité de renforcer la loi ou de faire des changements et d’être dorénavant plus exigeant envers les conducteurs transportant des enfants moins de 12 ans.  

Le décès de l’un des mineurs, un enfant d’un ans,  a été dû à la collision d’un taxi à une autre voiture. L’enfant se trouvait à bord de taxi avec ses parents dans laquelle il n’y avait pas de siège pour enfants. L’accident a eu lieu le 24 avril 2018. Après cet accident il y a eu une campagne #CarSeatGivesChance (anglais: Les sièges pour enfants en voiture donne la chance), à laquelle plusieurs parent ont rejoint.

De ce fait, «Armenpress» a parlé aux parents ayant des enfants mineurs pour comprendre si la société était vraiment intéressée par la légalisation des sièges enfants en voiture.  

D’abord, nous avons parlé à Tatev Sekoïan, la mère de l’enfant décédé le 24 avril, qui a noté que l’initiative venait de ses amis et qu’elle était rapidement devenu populaire.

«Peu après la campagne, un service de taxi nous a informé qu’il aurait prochainement des voitures munies des sièges enfants et c’était vraiment le cas. Après c’est un autre service de taxi qui a suivi leur exemple.», a dit Tatev en ajoutant qu’après cet accident beaucoup de personnes avaient équipé leurs voitures des sièges enfants et cette tendance allait en croissant.

Selon elle,  à en juger des commentaires et des réactions sur le réseau social «Facebook» les gens étaient vivement intéressés.[...]

Selon Babken Pipoïan, Président de l’ONG «Consommateur averti et protégé», il est impossible d’exiger que les conducteurs aient des sièges enfants sans réglementation juridique.

«Dans la plupart des services de taxi les sièges enfants font défaut, mais nous devons comprendre que la société peut souhaiter et même exiger leur présence s’ils sont obligés, autrement dit, si c’est réglementé par la loi. Sinon, il est impossible d’obliger le conducteur de taxi ou le directeur du service de taxi à les avoir .», a précisé Pipoïan. [...]

Extrait de l’article de Lilit Demourian