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BBC a présenté l’histoire d’Anahit Karaptian, un survivant du séisme de Spitak

BBC a présenté l’histoire d’Anahit Karaptian, un survivant du séisme de Spitak

EREVAN, LE 7 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: La chaîne de télévision de BBC a présenté un reportage en hommage de la commémoration du trentenaire du séisme de Spitak sur Anahit Karapetian qui était restée des heures d'affilée sous les décombres de l’école. Comme le rapporte «Armenpress», lors du reportage elle a présenté son histoire.

Elle a raconté qu’elle avait 15 ans en 1988: «J’étais en huitième année. Pendant le cours de physique nous avons entendu un bruit qui ressemblait à l’orage. Le mur derrière le professeur a commencé à s'effondrer. Quand j’ai repris mes sens, j’ai senti que je ne pouvais pas respirer: j’avais la bouche pleine de terre. J’ai recueilli mes forces et j’ai regardé autour de moi. A coté de moi c’était mon ami de classe Garik. Il essayait de bouger.  Une plaque de béton était tombée sur son estomac et sur mon pied. Nous étions entre deux pierres. Deux heures après j’ai entendu la voix de ma mère. il y avait un petit trou dans ces pierres et je suis arrivée à tendre la main et à dire que j’ étais là, c’était ma main. Ma mère suppliait qu’on me sauve. A ce moment-là j’ai eu l’idée que, peut-etre, moi et ma mère nous étions les seules à avoir survécu de notre famille et que je devais rester en vie pour ma mère. Après j’ai entendu la voix de mon grand-père. Il était mécanicien et un homme très intelligent et a compris aue je ne devais pas bouger. Si je bougeais, le reste s’effondrerait sur nous. J’ai entendu qu’on appօrtait des grues. Les plaques ont été enlevés et moi et Garik, nous avons été libérés et hospitalisés.», raconte le témoin.

Plus tard elle a appris que sa mère était restée à l’école de Spitak. Anahit Karapetian a raconté que sa mère avait vu le corps de son fils sous les décombres. Elle s’est souvenue que sa mère était dans un tel état qu’elle avait refusé d’aller à l’enterrement de son père et de son frère.

«Mais mon grand-père a dit qu’elle devait accepter ce qui c’était passé et ne pas succomber au chagrin,car elle avait trois enfants à élever. Les paroles de mon grand-père ont réconforté ma mère. Nous avons trouvé de la forces pour vivre.», a conclu Anahit Karapetian.

Elle a également raconté qu’on n’avait pas pu sauver son ami de classe Garik .

Le 7 décembre 1988 à 11h41 un terrible séisme de magnitude 10 a frappé le nord de l’Arménie. En quelques secondes des milliers de constructions se sont éffondrées et des dizaines de milliers personnes sont morts. Plusieurs villes et villages ont été complètement ou  partiellement ravagés.








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