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Les autorités d’Artsakh sont prêtes à envisager la possibilité de la libération d’ Elnur Huseynzade comme un geste humanitaire

Les autorités d’Artsakh sont prêtes à envisager la possibilité de la libération d’ Elnur Huseynzade 
comme un geste humanitaire

EREVAN, LE 5 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: Artak Nersisian, Chef du département de l’Information et des Relations publiques de la République d’Artsakh a commenté les propositions émanant récemment de la partie azerbaïdjanaise  concernant l'échange des otages arméniens contre les prisonniers purgeant la peine en Artsakh selon le principe «tous contre tous».

Comme le rapporte «Armenpress», lors de l’entretien accordé  à Tert.am,  Artak Nersissian a souligné que les motifs de la partie azerbaïdjanaise étaient clairs. Azerbaïdjan voulait niveler les différences entre les criminels purgeant leur peine en Artsakh selon la décision du tribunal et les otages arméniens gardés en Azerbaïdjan pour présenter l'échange  selon  le principe «tous pour tous» comme un geste humanitaire.

Question:Comment commentez-vous les proposition  émanant de la partie azerbaïdjanaise concernant l'échange des otages arméniens contre les citoyens d'Azerbaïdjan purgeant leur peine en Artsakh selon le principe «tous pour tous.

Réponse: D’abord, il faut que le statut des personnes qui se trouvent dans les deux cotés soit clairement établi. Trois citoyens d'Azerbaïdjan purgent leur peine en Artsakh  selon la décision du tribunal. Deux d’entre eux ont commis quelques crimes graves et particulièrement grave, y compris l'enlèvement de mineur et le meurtre. Conformément aux normes juridiques internationales ils ne sont considérés ni des otages ni des prisonniers de guerre.

En meme temps, selon nos données, trois citoyens d’Arménie se trouvent en Azerbaidjan, qui ont été pris en otage lors des dernières années. Ils n’ont commis aucun crime sur le territoire d’Azerbaidjan. En plus, deux d’entre eux ont des problèmes de santé. Tous les trois sont des otages et le fait qu’ils sont gardés en otage en Azerbaïdjan est une violation grave des normes juridiques internationales  ainsi que de la Conventions internationale sur «La lutte contre la prise des otages».

Les motifs d'Azerbaïdjan sont clairs: elle essaie de niveler les différences entre les criminels purgeant leur peine en Artsakh sur la décision du tribunal et les otages gardés en Artsakh pour présenter l'échange selon le  principe  «Tous contre tous» comme un geste humanitaire. Alors qu'un vrai geste humanitaire serait la libération des otages armeniens, ce qui est, d’ailleurs, dictée par la Convention susmentionnée. Bakou ne l’a pas fait, par conséquent, ne peut pas parler de l’humanitarisme.

Les autorités ont déclaré à maintes reprises que la question du relâchement ou de l’échange de Dilham Askerov et Chahbaz Gouliev ne seraient pas négociée.  En outre, les exhortations à les libérer encouragent l’impunité et le laisser-faire, comme c’était le cas avec l’assasin Ramil Safarov.Il est évident qu’Azerbaidjan spécule une fois de plus sur les questions d’ordre humanitaire dans ses propres intérêts politiques.  

Comme geste humanitaire, les autorités d’Artsakh sont prêtes à considérer la libération avant terme du citoyen azerbaïdjanais Elnur Huseynzade dans le cadre de la loi: il  n’a pas commis de crimes graves ou particulièrement grave dans le territoire d’Artsakh .

Les actions entreprises par Azerbaidjan en réponse, concernant la liberation des otages armeniens et, d’abord, de ceux qui ont visiblement des problèmes de santé, prouveraient que ce pays est prêt à faires des action humanitaires ainsi que le sérieux de ses déclarations.








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