EREVAN, LE 13 NOVEMBRE, ARMENPRESS : Les avantages fiscaux sont vitaux pour l’économie arménienne.

Ceci a été dit à «Armenpress» par Atom Margarian, économiste , directeur de l’institut de l’innovation et des recherches institutionnelles de l’Université d’économie d’Etat d’Arménie  par rapport aux amendements au «Code fiscal» initiés par le gouvernement arménien  qui prévoit une exonération des impôts pour les entreprises avec un chiffre d’affaire  remontant à 24 millions dollars.

«Le secteur économique a été en permanence écrasé par les grandes entreprises et une polarisation permanente a été en cours. De ce fait, le secteur des petites entreprises s’est vu déserté. Il existe le problème de  la formation de ce secteur. Ce n’est pas seulement un enjeux économique, mais aussi social et politique. C’est pourquoi l’initiative en question vise à développer à la fois le secteur des petites et moyennes entreprises (PME) mais aussi une grande couche sociale moyenne»,- a dit Atom Margarian.

Selon l’économiste, l’exonération fiscale des petites entreprises aurait du être entrepris il y a longtemps. Grace à ce changement, ceux qui ont des initiatives et ont la fibre entrepreneuriale commenceraient à travailler si les conditions de monter une affaire étaient propices, les impôts n'étaient pas élevés, les prêts financiers étaient accessibles, le marché était concurrentiel et il n’existait pas d' obstacles administratifs et criminels pour y avoir accès.

«En ce cas, les gens eux-mêmes créent des emplois. Cette initiative peut être favorable pour les entreprises ayant à leur base une nouvelle découverte, un nouveau modèle élaboré ou une innovation. Dans ce contexte, les solutions fiscales proposées peuvent s’avérer très propice et portant»,- a-t-il dit.

Quant aux risques éventuels des avantages fiscaux, Atom Margarian ne les a pas exclus  en disant qu’il existait avant aussi surtout dans le secteur de commerce.

«Nous avons vu  le proprétaire d'une grande affaire l'avoir morcelé en petits ségments, commes c'étaient le cas de certains hypermarchés. De sorte que nous pouvons constater que le commerce est un secteur risqué. Il y a des risques aussi  dans les secteurs des jeux de hasard et de l’industrie du divertissement. C’est pourquoi,  j'estime important d'adopter une approche différenciée  lors de l’attribution des avantages fiscaux et  c'est le secteur de la production qui devrait être privilégié plus. La même approche risque d'engendrer des difficultés de contrôle» a dit Margarian. 

Le gouvernement arménien envisage faire des amendements au «Code fiscal» pour  que les entreprises ayant un chiffre d’affaire de 24 millions soient exonérées du paiement des impôts. Le gouvernement exercera uniquement un contrôle sur les caisses afin que le chiffre d’affaire soit établi. Les responsables expliquent que le versement des impôts reviendrait mois cher que les frais administratifs dépensés par l’Etat pour faire leur inventaire.

ANNA GZIRIAN