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Le Premier ministre présente ses condoléances

Le Premier ministre présente ses condoléances

EREVAN, 27 AVRIL, ARMENPRESS. Une femme enceinte du nom de Sona Mnatsakanyan est morte mardi 26 avril après avoir été percutée par une voiture de police qui faisait partie du cortège du Premier ministre, Nikol Pashinyan, traversant Erevan. La police arménienne a confirmé peu après cet accident sans précédent que la voiture qui a renversé Mme Mnatsakanian était conduite par l’un de ses agents. Celui-ci a été arrêté plus tard dans la journée de mardi.

Selon une déclaration distincte publiée par le comité d’enquête, l’agent ne s’est pas arrêté pour aider la victime et n’est revenu sur les lieux de l’accident que deux heures plus tard.

Le Premier ministre a eu une conversation téléphonique avec le père de la jeune femme, il lui a présenté ses condoléances ainsi qu’aux membres de sa famille. Il a exprimé sa tristesse et son regret face à cet accident et a assuré qu’une enquête objective serait menée.

Face au tollé provoqué par cet accident, Taron Chakhoyan, chef de cabinet adjoint du Premier ministre, a répondu à un certain nombre de questions sur cet épouvantable accident qui s’est produit au carrefour des rues Léo et Paronyan, à Erevan. Taron Chakhoyan a d’abord dû expliquer pourquoi la colonne du Premier ministre ne s’est pas arrêtée pour aider la femme qui a été écrasée.

« Au moment de la collision, la voiture du Premier ministre était à environ 100-150 mètres de la scène. Le moment de la collision n’a pas été et ne pouvait pas être vu depuis sa voiture. La voiture du Premier ministre a dépassé le lieu de la collision quelques secondes après l’incident. Le Premier ministre n’était pas au courant et ne pouvait pas être informé de ce qui s’est passé exactement. Remarquant la femme en passant devant le lieu de l’accident, le Premier ministre a demandé d’appeler une ambulance pour savoir ce qui s’était passé. L’ambulance est arrivée quelques minutes plus tard. Le Premier ministre a été informé de l’accident par la voiture d’accompagnement de la police de la circulation dès qu’il a atteint l’Assemblée nationale, après quoi il a donné des instructions au ministre de la Santé et aux forces de l’ordre », a écrit M. Chakhoyan sur sa page Facebook.

Taron Chakhoyan a également répondu à la question de savoir pourquoi les agents de la police routière ne se sont pas arrêtés pour apporter les premiers secours. Chakhoyan a noté que si la voiture du bataillon accompagnant la police de la circulation s’arrêtait, toute la colonne s’arrêterait, fermant toute la circulation dans la rue et provoquant des embouteillages supplémentaires dans les rues adjacentes, empêchant ainsi l’ambulance de s’approcher de la scène et de la victime. « Compte tenu également de ces circonstances, selon les règles internationalement acceptées, les véhicules accompagnant la colonne des chefs d’État (dans ce cas, la police de la circulation) n’ont pas le droit de s’arrêter dans un endroit non prévu, même en cas d’accident », a écrit M. Chakhoyan.








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