EREVAN, 24 MARS, ARMENPRESS. Le ministère des Affaires étrangères de la République d'Arménie a publié une déclaration concernant la violation de la ligne de contact du Haut-Karabakh par les forces armées azerbaïdjanaises dans la zone de responsabilité de la mission russe de maintien de la paix le 24 mars et l'incursion dans le village de Parukh en Artsakh.

“Aujourd'hui vers 16h00, les forces armées azéries ont violé la ligne de contact avec le Haut-Karabakh dans la zone de responsabilité de la mission de maintien de la paix russe et se sont infiltrées dans le village de Parukh en Artsakh.

Ces actions agressives de l'Azerbaïdjan démontrent une fois de plus que le Bakou officiel continue de violer grossièrement la Déclaration trilatérale du 9 novembre 2020, selon laquelle les hostilités ont cessé, les parties se sont arrêtées sur leurs positions et les forces de maintien de la paix de la Fédération de Russie ont été déployées le long de la ligne de contact du Haut-Karabakh.

Ces actions ont été précédées par l'interruption complète par l'Azerbaïdjan du seul gazoduc approvisionnant l'Artsakh, le ciblage d'infrastructures civiles avec des armes de gros calibre, des menaces de terreur contre les Arméniens de l'Artsakh et d'autres mesures visant au nettoyage ethnique. En outre, parallèlement à l'escalade dramatique de la situation sécuritaire en Europe, ces actions de Bakou mettent sérieusement en danger la stabilité et la paix régionales.

Nous attendons des forces russes de maintien de la paix dans la zone de responsabilité desquelles la provocation a lieu qu'elles prennent des mesures pour s'assurer que les troupes azéries retournent immédiatement à leurs positions initiales et respectent les engagements pris dans le cadre de la déclaration trilatérale du 9 novembre.

Nous appelons la communauté internationale à évaluer clairement les actions provocatrices de l'Azerbaïdjan visant à saper le processus de paix et à soutenir les efforts visant à établir la paix dans le Sud-Caucase et à parvenir à un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh.”