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Un membre du Congrès exhorte l’Azerbaïdjan à libérer les prisonniers de guerre et civils Arméniens

Un membre du Congrès exhorte l’Azerbaïdjan à libérer les prisonniers de guerre et civils 
Arméniens

EREVAN, 5 FÉVRIER, ARMENPRESS. L’ANCA et l’ANCA Eastern Region se joignent au Comité national arménien de l’Illinois - ANC of IL et aux Américains d’origine arménienne de l’État des Prairies pour remercier le membre du Congrès Raja Krishnamoorthi (IL-8e district) d’avoir condamné les attaques brutales de l’Azerbaïdjan contre les civils arméniens à Sumgait, Bakou, Kirovabad et Maragha et d’avoir demandé des comptes pour leurs crimes. Dans une déclaration publiée dans le Congressional Record le 3 février, le représentant Krishnamoorthi a poursuivi en « condamnant l’agression en cours de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie, et en appelant le gouvernement azerbaïdjanais à libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers de guerre arméniens et les civils captifs ».
Nour reproduisons ci-dessous la déclaration du représentant Krishnamoorthi

"M. KRISHNAMOORTHI : Madame la Présidente, je me lève aujourd’hui pour condamner la violence infligée aux Arméniens à l’occasion du 34e anniversaire des pogroms de Soumgaït en Azerbaïdjan. Je crois que la condamnation de ces actions aujourd’hui contribuera à prévenir une nouvelle agression contre les citoyens d’origine arménienne qui continuent de vivre en Azerbaïdjan, tout en attirant l’attention sur les efforts visant à effacer ces atrocités de notre mémoire collective. En outre, je réaffirme l’engagement de notre nation en faveur d’une résolution durable, pacifique et démocratique du conflit de l’Artsakh.
De 1988 à 1990, la population arménienne de l’Azerbaïdjan soviétique a été la cible de pogroms à caractère ethnique dans les villes de Sumgait, Kirovabad et Bakou. À partir du 27 février 1988, à Sumgait, les chrétiens arméniens ont été aveuglément assassinés, violés et mutilés par des bandes de criminels et de voyous. Selon des rapports indépendants, la police de Bakou a permis aux pogroms de se poursuivre pendant trois jours, au cours desquels des Arméniens à chaux ont été brûlés vifs et jetés par les fenêtres. Malgré les protestations véhémentes des États-Unis et de la communauté internationale à propos des pogroms de Soumgaït, de nouveaux pogroms anti-Arméniens ont été lancés à Kirovabad le 21 novembre 1988 et ont duré sept jours. Quatorze mois plus tard, dans la capitale, Bakou, un autre pogrom est lancé contre la minorité arménienne. Ces attaques vicieuses ont tué des centaines de civils non armés et déplacé des dizaines de milliers d’Arméniens fuyant la violence systématique en tant que réfugiés.
Ces pogroms ont ouvert la voie à des décennies d’agression de la part de l’Azerbaïdjan. En septembre 2020, l’Azerbaïdjan a bombardé la République d’Artsakh avec le soutien de la Turquie, ciblant des écoles et des sites religieux arméniens et tuant des civils innocents. Plus d’un an plus tard, l’Azerbaïdjan détient toujours illégalement et torture les prisonniers de guerre arméniens de 2020, malgré la signature d’une déclaration commune exigeant la libération de tous les captifs.
Madame la Présidente, en ce 34e anniversaire des pogroms de Soumgaït, je tiens à souligner l’importance de se souvenir de ces crimes contre l’humanité. Je demande au gouvernement azerbaïdjanais de reconnaître que ces atrocités ont eu lieu et qu’il cherche à rendre justice aux victimes en poursuivant les auteurs de ces horribles actes de violence. J’appelle également le gouvernement azerbaïdjanais à prendre toutes les mesures appropriées pour prévenir d’autres tragédies de cette nature, et à respecter les droits de toutes les minorités vivant à l’intérieur de ses frontières. Je condamne l’agression continue de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie et j’appelle le gouvernement azerbaïdjanais à libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers de guerre arméniens et les civils captifs".

 








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