Araghchi a discuté de la situation régionale avec ses homologues du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a tenu des entretiens téléphoniques avec ses homologues du Royaume-Uni, de France, d’Allemagne - respectivement David Lammy, Jean-Noël Barrot et Johann Wadephul - ainsi qu’avec la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, pour discuter de la situation au Moyen-Orient. Selon Armenpress, cette information a été publiée sur la chaîne Telegram officielle du ministre iranien.

En évoquant les frappes israéliennes contre l’Iran, Araghchi a affirmé que « chaque membre de l’ONU et du Conseil de sécurité a le devoir de s’opposer à cette agression et de mettre fin aux crimes commis par Israël ».

Il a ajouté que cette agression constituait « un coup sans précédent porté à la diplomatie » et a appelé la communauté internationale à condamner l’agression du régime sioniste.

« La défense légitime de l’Iran face à l’agression se poursuivra par l’usage de la force. Toute escalade du conflit relèvera de la responsabilité du régime sioniste, de ses alliés et de ceux qui justifient ses actes » », peut-on lire dans la déclaration.

Araghchi a accusé à nouveau les États-Unis de soutenir l’attaque israélienne :

« Il ne fait aucun doute qu’Israël, avec le soutien, l’aide et la coordination des États-Unis, a déclenché cette guerre contre le peuple iranien.
Par conséquent, nous tenons les États-Unis responsables de la situation actuelle et les considérons comme complices des crimes commis », a déclaré Araghchi lors de ces échanges.

Il a également souligné que l’Iran n’a jamais quitté la table des négociations, mais que l’attention est désormais centrée sur une riposte efficace à l’agression.

Les ministres des Affaires étrangères des trois pays européens et la cheffe de la diplomatie de l’UE ont, selon le communiqué, exprimé leurs regrets face à la situation actuelle, ont présenté leurs condoléances pour les pertes humaines dues aux attaques, et ont souligné l’importance de la diplomatie pour réduire les tensions.
Ils ont aussi affirmé leur volonté de contribuer activement à ce processus.