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Nikol Pashinyan: une Révolution a commencé aujourd’hui en Arménie

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Nikol Pashinyan: une Révolution a commencé aujourd’hui en Arménie

Le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, a déclaré qu’une nouvelle révolution avait commencé en Arménie, une révolution aussi importante, sinon plus importante, que la révolution pacifique, de velours et populaire de 2018.

Selon Armenpress, Pashinyan a fait cette déclaration lors de son discours à l’Assemblée nationale de la République d’Arménie.

«Aujourd’hui, une révolution a commencé en Arménie, qui est au moins aussi importante que la révolution populaire, pacifique et de velours de 2018. Et cette révolution se conclura elle aussi par une victoire du peuple. Ce qui se passe, c’est une révolution socio-psychologique réelle en Arménie. Et la constatation centrale de cette révolution est que, pour la première fois depuis plusieurs siècles, notre État reconnu au niveau international est identique à notre patrie – notre patrie, c’est l’Arménie. Et l’État dans lequel nous vivons, c’est également l’Arménie», a déclaré Pachinian.

Selon lui, l’opposition refuse d’accepter cette réalité et ne comprend pas le slogan «La patrie, c’est l’État», ni sa signification.

«Et cette signification est la suivante : durant au moins les six derniers siècles, nous avons vécu dans une situation où notre patrie était l’Arménie, mais notre État était la Perse ; notre patrie était l’Arménie, mais notre État était l’Empire ottoman ; notre patrie était l’Arménie, mais notre État était l’Empire russe ; notre patrie était l’Arménie, mais notre État était l’Union soviétique. Et comme le montre cette simple énumération, l’État nous a presque toujours été haïssable, tandis que la patrie était aimée, bien que pauvre et souffrante. Et cette situation a produit un réflexe acquis : une haine à l’égard de l’État et de ses attributs, et un amour désespéré et incontrôlé pour la patrie. Voilà pourquoi l’opposition pousse des cris de détresse : ‘Peuple, réveillez-vous, ils remplissent le budget !’, car le budget et les impôts sont des attributs de l’État, et donc, selon ce réflexe subconscient ou acquis, détestables. Ils ne veulent pas qu’il y ait un État ici. Ils veulent qu’il n’y ait qu’une patrie, car la patrie n’a pas de frontières étatiques, tandis que l’État en a…»

Le Premier ministre a souligné qu’il pouvait affirmer de manière responsable qu’aujourd’hui, l’Arménie a une opportunité unique de devenir un véritable État, comme elle n’en a jamais eue.

«Et que faut-il faire pour saisir cette opportunité ? Il faut d’abord surmonter cette haine résiduelle envers l’État, qui nous accompagne comme un réflexe acquis. Et parallèlement, il faut envisager toute chose du point de vue de l’intérêt public, en acceptant et en reconnaissant la primauté de cet intérêt. Et l’intérêt public, c’est le développement économique.»

Il a ajouté que pour le développement économique, il faut la paix et l’état de droit, et que pour assurer cela, il faut de l’éducation et du travail.

«Regarder notre région et le monde avec un regard neuf est un processus éducatif. Se voir soi-même dans cette région avec un regard neuf est également un processus éducatif. Car une région dans laquelle existe une Arménie-patrie, c’est une chose, mais une région dans laquelle existent une Arménie-État, une patrie-État-République d’Arménie, c’est une toute autre chose», a conclu le Premier ministre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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