La Russie est prête à aider l'Arménie et l'Azerbaïdjan à surmonter leurs désaccords, affirme la porte-parole du ministère des Affaires étrangères

La Russie suit de près la situation à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et appelle les deux parties à faire preuve de retenue et à résoudre les problèmes de manière pacifique, a déclaré la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova.

Lors d'un point de presse hebdomadaire, Mme Zakharova a appelé les deux parties à éviter toute action susceptible d'aggraver la situation:

« Toutes les questions doivent être résolues exclusivement de manière pacifique et politique. Nous sommes prêts à faire des efforts pour aider nos collègues à surmonter les désaccords pour la signature de l'accord de paix, ainsi qu'à résoudre le déblocage des transports et des connexions économiques, la délimitation et les questions humanitaires dans le cadre des accords trilatéraux entre les dirigeants de la Russie, de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie », a déclaré mercredi la représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Mme Zakharova a également parlé de l'ouverture du consulat général russe à Kapan, en Arménie. Elle a déclaré que l'expansion de la présence russe dans la région arménienne stratégiquement importante était dans l'intérêt des deux pays.

Mme Zakharova a indiqué que Moscou espérait que la question serait clarifiée d'ici le mois de mai de cette année. Elle a déclaré que l'ouverture du consulat stimulerait la coopération commerciale, culturelle, scientifique et éducative, ainsi que la coopération humanitaire.

La Russie a décidé d'ouvrir un consulat à Kapan en 2023. Un an plus tard, Moscou a déclaré qu'elle attendait la confirmation finale de l'Arménie. En mars 2025, l'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont mis d'accord sur les termes du traité de paix. L'Arménie a annoncé qu'elle était prête à signer l'accord de paix dès que possible, mais l'Azerbaïdjan n'a cessé de retarder le processus depuis lors. En outre, l'Azerbaïdjan a faussement accusé l'Arménie de tirs à la frontière dans le cadre de ce qu'Erevan a décrit comme une campagne de désinformation. L'Azerbaïdjan a également posé des conditions préalables à la signature du traité de paix.