L'Azerbaïdjan poursuit sa campagne de désinformation et accuse faussement l'Arménie d'avoir ouvert le feu à la frontière

L'Azerbaïdjan a une fois de plus accusé à tort l'Arménie d'avoir ouvert le feu à la frontière. Dans un communiqué publié jeudi, le ministère arménien de la Défense a démenti les accusations azéries d'ouverture de feu:

« La déclaration diffusée par le ministère azerbaïdjanais de la Défense, selon laquelle le 19 mars, de 19h00 à 19h10, les forces armées arméniennes ont ouvert le feu sur des positions de combat azerbaïdjanaises dans la partie orientale de la frontière, n'est pas conforme à la réalité. Il faut rappeler que le Bureau du Premier ministre de la République d'Arménie a proposé la mise en place d'un mécanisme conjoint Arménie-Azerbaïdjan pour enquêter sur les violations du cessez-le-feu et les rapports y afférents. Cependant, l'Azerbaïdjan n'a pas encore répondu à cette initiative.

Le ministère de la Défense de la République d'Arménie réaffirme que, conformément à la position du bureau du Premier ministre de la République d'Arménie, il est prêt à enquêter les faits étayant la déclaration publiée par le ministère de la Défense de l'Azerbaïdjan, s'ils sont fournis à la République d'Arménie.

A ce jour, la République d'Azerbaïdjan n'a fourni à la République d'Arménie aucune preuve ou justification factuelle concernant les prétendues violations du cessez-le-feu par les unités des forces armées de la République d'Arménie », a déclaré le ministère de la défense.Quelques jours après que l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont annoncé que les négociations sur les dispositions du traité de paix avaient été conclues avec succès, le gouvernement azerbaïdjanais a lancé une vaste campagne de désinformation accusant faussement l'Arménie de tirer sur ses positions militaires de l'autre côté de la frontière.

Ces accusations ont été maintes fois démenties par l'armée arménienne. En outre, les autorités azerbaïdjanaises ont refusé de fournir des preuves à l'appui de leurs accusations. Le rapport sur les tirs à la frontière a également été démenti par la mission d'observation de l'UE en Arménie.