Vice-ministre des Affaires étrangères: les prisonniers arméniens continuent d'être détenus en Azerbaïdjan, ce qui est une honte pour Bakou

Le vice-ministre arménien des Affaires étrangères, Paruyr Hovhannisyan, a déclaré mardi que les menaces constantes et les déclarations dangereuses de l'Azerbaïdjan à l'encontre de l'Arménie n'étaient pas surprenantes. M. Hovhannisyan a fait ces remarques lors de la réunion du Comité de partenariat parlementaire UE-Arménie à Erevan, évoquant les pourparlers de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, entre autres questions. Il a déclaré que le fait que des prisonniers arméniens sont toujours détenus en Azerbaïdjan est une honte pour Bakou :

« La rhétorique venant de Bakou n'est pas vraiment une surprise. Chaque fois, ils envoient des messages dangereux et menaçants. Nos prisonniers sont toujours là, ce qui est une honte pour Bakou. Nous demandons à tous nos partenaires de participer aux efforts que nous déployons en faveur de la paix », a déclaré M. Hovhannisyan.

De nombreux Arméniens du Haut-Karabakh ont été détenus par l'Azerbaïdjan après avoir pris le contrôle du Haut-Karabakh lors de l'attaque de 2023. Parmi les prisonniers de guerre, qui font l'objet d'un simulacre de procès sur la base d'accusations forgées de toutes pièces, figurent les anciens présidents du Haurt-Karabakh Bako Sahakyan, Arkady Ghukasyan, Arayik Harutyunyan, ainsi que l'ancien ministre d'État Ruben Vardanyan.

M.Hovhannisyan a souligné que l'Arménie a récemment présenté à l'Azerbaïdjan des propositions sur le traité de paix concernant sa position sur les articles en suspens, mais Bakou n'a pas encore répondu. Cependant, Hovhannisyan a exprimé l'espoir que l'Arménie et l'Azerbaïdjan auront une dynamique positive dans les négociations.Parlant du processus de normalisation entre l'Arménie et la Turquie, le vice-ministre des Affaires étrangères a déclaré que l'Arménie a fait beaucoup d'efforts pour normaliser les relations avec la Turquie.

« Le dialogue politique est mené au niveau des ministres des Affaires étrangères, du président et du Premier ministre, mais les accords n'ont pas encore été mis en œuvre. Je parle de l'accord sur l'ouverture de la frontière arméno-turque aux détenteurs de passeports diplomatiques et aux citoyens de pays tiers », a-t-il déclaré.