Trump va réimposer une "pression maximale" sur l'Iran et vise à réduire à zéro les exportations de pétrole
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Le président américain Donald Trump prévoit de rétablir sa campagne de "pression maximale" sur l'Iran, y compris les efforts visant à réduire à zéro ses exportations de pétrole afin d'empêcher Téhéran d'obtenir une arme nucléaire, a déclaré mardi un responsable américain.
Donald Trump a signé mardi soir le renouvellement de sa politique de "pression maximale" contre l'Iran, quelques heures avant sa rencontre avec Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. Le président américain a averti que l'Iran était trop proche de l'arme nucléaire et a menacé Téhéran de représailles en cas de tentative d'assassinat contre sa personne. Sur ce point précis, Trump s'est montré particulièrement menaçant : "Si l'Iran décide de m'assassiner en représailles, l'Iran sera anéanti". Il a ajouté avoir laissé des "instructions" en ce sens si Téhéran tentait effectivement de s'en prendre à lui.
M. Trump a accusé l'ancien président Joe Biden de ne pas avoir appliqué rigoureusement les sanctions sur les exportations de pétrole, qui, selon lui, ont enhardi Téhéran en lui permettant de vendre du pétrole pour financer un programme d'armement nucléaire et des milices armées au Moyen-Orient.
L'Iran accélère "considérablement" l'enrichissement de l'uranium pour atteindre une pureté de 60 %, proche du niveau d'environ 90 % nécessaire à la fabrication d'armes, a déclaré en décembre à Reuters le chef de l'organe de surveillance nucléaire des Nations unies. L'Iran a nié vouloir développer une arme nucléaire.
La note de M. Trump ordonnera notamment au secrétaire américain au Trésor d'imposer une "pression économique maximale" à l'Iran, y compris des sanctions et des mécanismes d'application à l'encontre de ceux qui violent les sanctions existantes, a déclaré le responsable américain.
L'administration Trump aura pour objectif de réduire à zéro les exportations de pétrole de l'Iran. Les prix du pétrole américain ont réduit leurs pertes mardi suite à ces nouvelles, qui ont compensé une certaine faiblesse due au conflit tarifaire entre Washington et Pékin [O/R].
La mission de l'Iran auprès des Nations Unies à New York n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.