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Le président du Parlement finlandais exprime son soutien total à l'intégration de l'Arménie dans l'UE

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Le président du Parlement finlandais exprime son soutien total à l'intégration de l'Arménie dans l'UE

Le président du Parlement finlandais, Jussi Halla-aho, a mis l'accent sur la poursuite des réformes en Arménie dans le cadre du processus d'intégration à l'UE.

Jussi Halla-aho s'est rendu en Arménie dans le cadre de la délégation des présidents des huit pays nordiques et baltes (NB8).

Il a déclaré à Armenpress que lors des réunions avec les responsables arméniens, ils ont discuté de la situation entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et de la manière de parvenir à une paix permanente qui serait acceptable pour toutes les parties. Nous voulons comprendre s'il existe un consensus politique en Arménie sur ce qui doit être fait pour l'avenir du pays. Nous avons dit très clairement à nos hôtes que nous soutenons pleinement l'intégration économique, commerciale et sécuritaire de l'Arménie dans l'Union européenne.

Toutefois, certains problèmes et obstacles sur cette voie doivent être résolus, tels que l'adhésion de l'Arménie à l'OTSC, l'Union économique eurasienne, la présence militaire russe en Arménie et d'autres encore. Interrogée sur le processus d'intégration de l'Arménie à l'UE et sur la manière dont Bruxelles peut y contribuer, la présidente du Parlement finlandais a déclaré :

« Tout d'abord, nous voulons encourager les Arméniens à mettre en œuvre les réformes que j'ai mentionnées. Et l'Arménie doit continuer à mettre fin à sa dépendance vis-à-vis de la Russie dans tous les domaines pour pouvoir s'intégrer dans les structures européennes. Mais au cours de nos discussions, il est apparu clairement que les Arméniens voulaient le faire. Ainsi, ces deux processus, d'une part l'intégration européenne et d'autre part le retrait de la zone d'influence de la Russie, devraient se dérouler parallèlement. Le président de la Chambre des représentants, Jussi Halla-aho, a également appelé à la poursuite des activités de la mission de surveillance de l'Union européenne en Arménie (EUMA) :

« Je pense qu'il est important que l'UE poursuive sa mission de surveillance aux frontières de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan. C'est important pour réduire les tensions et éviter les petites escalades à la frontière. Mais il est certain qu'une solution permanente est nécessaire entre l'Arménie et tous ses voisins régionaux. Nous soulèverons cette question lors de nos discussions bilatérales avec la Turquie et l'Azerbaïdjan », a-t-il ajouté.

 

 

 

 

 

 

 

 

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