Mirzoyan: l'attitude indifférente de l'OTSC a changé l'opinion publique en Arménie

YEREVAN, 9 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: Bien que membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l'Arménie n'a pas reçu de soutien significatif de la part de cette organisation lorsque le pays a fait l'objet d'attaques et que ses frontières internationalement reconnues ont été violées ces dernières années:

« Formellement, nous faisons toujours partie de cette organisation, mais nous avons annoncé que nous avions gelé notre participation à ses activités. Pendant des décennies, nous avons pensé que, sur le plan militaire, nous devrions faire partie de cette alliance militaire, parce que nous avions des menaces communes, certaines préoccupations concernant une éventuelle agression contre l'intégrité territoriale et l'indépendance de la République d'Arménie. Nous pensions que cette organisation nous aiderait à protéger notre souveraineté et notre intégrité territoriale. Malheureusement, ces dernières années, nous avons assisté à plusieurs attaques et nos frontières internationalement reconnues ont été violées. Malheureusement, ces dernières années, nous avons subi plusieurs attaques et nos frontières internationalement reconnues ont été violées. En même temps, avec de tels engagements, les alliés sont censés s'entraider. Cette attitude indifférente a engendré une énorme frustration. Elle a véritablement bouleversé l'opinion publique arménienne. Elle a créé une situation unique. Nous sommes au cœur d'un processus très important. Je ne peux pas prédire où ce processus nous mènera, mais je peux dire que nous approfondissons nos relations avec nos partenaires européens dans différents domaines. Je parle de l'économie, de la résilience économique, ainsi que du dialogue politique et de la compréhension mutuelle. L'UE s'implique dans l'environnement sécuritaire de l'Arménie. Nous avons le format du dialogue politique et de sécurité avec l'UE. Nous avons la mission d'observation européenne déployée sur le terrain en Arménie, qui surveille la situation à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Ces développements étaient inimaginables il y a seulement quelques années », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.