EREVAN, 15 OCTOBRE, ARMENPRESS: Dans une escalade diplomatique, Washington lance un ultimatum à Tel-Aviv concernant la crise humanitaire à Gaza. Cette menace d'embargo sur les armes marque un tournant majeur dans les relations entre les deux alliés historiques.
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, et le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, ont adressé un message sans équivoque au gouvernement israélien : résoudre la crise humanitaire à Gaza sous 30 jours, ou faire face à de potentielles sanctions sur les livraisons d'armes.
Cette mise en garde, révélée par le média israélien N12, intervient dans un contexte de tensions croissantes. Les États-Unis, principaux fournisseurs d'aide militaire à Israël, expriment leur profonde inquiétude face à la détérioration de la situation humanitaire à Gaza. Le document transmis aux ministres israéliens Ron Dermer et Yoav Gallant est sans appel : "L'échec dans la mise en œuvre de ces mesures pourrait entraîner des conséquences sur la politique américaine, conformément à la loi américaine". Cette pression américaine fait écho aux récentes déclarations du président français Emmanuel Macron, qui avait appelé à cesser les livraisons d'armes à Israël pour la guerre à Gaza. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait alors répliqué en qualifiant de "honte" toute idée d'embargo.
L'ultimatum américain place désormais Israël dans une position délicate. Alors que le pays fait face à des menaces sur plusieurs fronts, notamment de l'Iran et de ses alliés régionaux, la perspective d'un embargo sur les armes pourrait sérieusement compromettre sa capacité de défense.