Paris a connu une baisse de la criminalité pendant les Jeux olympiques

EREVAN, 2 AOÛT, ARMENPRESS: Plusieurs indicateurs de crimes et de délits ont connu une baisse durant la première semaine des Jeux olympiques en Île-de-France. Durant la période des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (JOP), le ministère de l’Intérieur publie chaque semaine les chiffres de différents délits, en répartissant la France en trois zones (JOP Île-de-France, JOP Provinces et zone hors JOP). Selon les statistiques publiées ce jeudi 1er août, qui rapporte la situation de la première semaine des épreuves, plusieurs indicateurs sont en baisse dans la zone des Jeux en Île-de-France.

 Le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) a publié ses résultats hebdomadaires, couvrant la période du 22 au 28 juillet, qui a marqué le début des épreuves olympiques.

Une évolution positive : les vols avec violence dans les zones d’accueil des Jeux Olympiques en Île-de-France ont connu une baisse significative de 24 %.

Les vols non violents ont connu une hausse de 7 % dans les sites d’accueil des Jeux Olympiques d’Île-de-France, dont une augmentation de 5 % dans les transports publics. Cette tendance se reflète à l’échelle nationale avec une augmentation de 5 %, ce qui suggère que la petite délinquance reste un défi malgré une sécurité renforcée.

Il est intéressant de noter que les schémas de criminalité diffèrent en dehors des zones olympiques. Dans d’autres régions de France, les cambriolages à domicile ont augmenté de 7 % et les vols liés aux véhicules ont augmenté de 4 % par rapport à la semaine précédente. Cette disparité pourrait indiquer un déplacement potentiel de l’activité criminelle hors des zones olympiques fortement sécurisées.

Le rapport note également une baisse des destructions et dégradations volontaires (-6%) et des accusations de dopage (-8%) dans la zone olympique d’Île-de-France. Cependant, les sites olympiques situés hors de cette région ont connu une forte augmentation de 43% des accusations de dopage par rapport au début du mois de juillet, ce que les autorités attribuent à la présence policière accrue.