Meta accepte un accord de 1,4 milliard de dollars avec le Texas

EREVAN, 30 JUILLET, ARMENPRESS:  Le géant américain du numérique Meta a accepté un règlement de 1,4 milliard de dollars avec l'État du Texas dans le cadre d'un procès relatif à la protection de la vie privée, à la suite d'allégations selon lesquelles la société fondée par Mark Zuckerberg aurait utilisé les données biométriques des utilisateurs sans leur autorisation.

Cela a été annoncé par le procureur général du Texas. Ken Paxton, affirmant que cet accord est le plus important jamais conclu par un seul État, informe l’Agenzia Nova.

 "Ce règlement historique démontre notre engagement à tenir tête aux plus grandes entreprises technologiques du monde et à les tenir responsables d'avoir enfreint la loi et violé le droit à la vie privée des Texans", a déclaré Paxton, un républicain, dans un communiqué.

"Nous sommes heureux d'avoir résolu ce problème et sommes impatients d'explorer de futures opportunités pour approfondir nos investissements commerciaux au Texas, y compris le développement potentiel de centres de données", a déclaré Meta dans un communiqué.

En 2021, un juge a approuvé un règlement similaire de 650 millions de dollars avec la société, anciennement connue sous le nom de Facebook, suite à des réclamations similaires émanant d'utilisateurs de l'Illinois.

Déposée en 2022, la poursuite au Texas alléguait que Meta avait violé une loi de l'État qui interdit de prendre ou de vendre les informations biométriques d'un résident, telles que son visage ou ses empreintes digitales, sans son consentement.

La société a annoncé en 2021 qu'elle désactiverait son système de reconnaissance faciale et effacerait les empreintes digitales de plus d'un milliard de personnes, au milieu d'inquiétudes croissantes concernant la technologie et son utilisation abusive par les gouvernements, la police et d'autres. À l'époque, plus d'un tiers des utilisateurs actifs quotidiens de Facebook avaient choisi de faire reconnaître leur visage par le système du réseau social.

Facebook avait introduit la reconnaissance faciale plus d'une décennie plus tôt, mais avait progressivement facilité la désactivation de cette fonctionnalité au fur et à mesure qu'elle était examinée par les tribunaux et les régulateurs. En 2019, Facebook a cessé de reconnaître automatiquement les personnes sur les photos et de suggérer de les « étiqueter », et au lieu d'en faire le système par défaut, il a demandé aux utilisateurs de choisir d'utiliser ou non la fonction de reconnaissance faciale.