L'OMS annonce un risque élevé de propagation de la dengue en Iran

EREVAN, 23 JUILLET, ARMENPRESS: L'organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que le risque de propagation de la dengue en Iran était élevé, où le nombre de cas détectés est passé de 2 à 12 entre le 14 juin et le 17 juillet, informe l’agence TASS.

Selon le siège de l'OMS à Genève, les autorités iraniennes ont signalé les deux premiers cas de dengue le 14 juin. «La transmission locale de la dengue au sein de la communauté a été confirmée à Bender Leng, dans la province d'Hormozgan, dans le Sud de l'Iran», a noté l'OMS. «Au 17 juillet 2024, le nombre total de cas de dengue dans le pays est passé à 12, tous signalés à Bender Leng.»

L'OMS avait précédemment estimé que le risque de propagation de la dengue dans le monde était élevé, soulignant qu'il s'agissait d'une «menace mondiale pour la santé publique». «Le risque pour l'Iran est également élevé en raison de la présence d'un vecteur [du virus de la dengue] dans le pays, des conditions climatiques favorables pour le vecteur et du déplacement de personnes des pays avec des flambées de dengue et des zones d'endémie en Iran», a déclaré l'organisation. L'OMS a expliqué que cette maladie «pourrait potentiellement causer de graves dommages à la santé publique». Les principaux vecteurs de la maladie sont les moustiques Aedes, principalement Aedes aegypti et, dans une moindre mesure, Aedes albopictus.

Le ministère iranien de la santé a «pris des mesures pour améliorer la préparation des hôpitaux». De son côté, l'OMS aide ce ministère à «renforcer la surveillance, à distribuer du matériel médical et des outils de diagnostic rapide, à dispenser une formation et à organiser des activités de sensibilisation aux risques».

La dengue est une infection virale qui prévaut dans les régions tropicales et subtropicales. Ses symptômes sont une forte fièvre, des nausées, des éruptions cutanées, des maux de tête et des douleurs lombaires. La variante hémorragique de la fièvre s'accompagne de saignements internes graves causés par l'effondrement des vaisseaux sanguins. On estime que 3,8 milliards de personnes vivent dans des pays d'endémie, dont la plupart se trouvent en Asie, en Afrique et en Amérique. L'incidence est susceptible d'augmenter numériquement et d'augmenter géographiquement en raison du changement climatique et de l'urbanisation, selon l'OMS.