Le COE appelle l'Azerbaïdjan à mettre fin au blocus du Haut-Karabakh

EREVAN, 1er AOÛT, ARMENPRESS: Le Conseil œcuménique des Eglises (COE) appelle l'Azerbaïdjan à lever immédiatement le blocus du Haut-Karabakh, alors que plus de 120 000 personnes - dont 30 000 enfants - souffrent d'une crise humanitaire de plus en plus grave.

"Alors que la crise humanitaire dans l'enclave du Haut-Karabakh (Artsakh) soumise à un blocus atteint un niveau tragique, le Conseil oecuménique des Eglises réitère ses déclarations et ses positions sur la nécessité d'une action urgente et immédiate de la part de la communauté internationale", a déclaré le pasteur Jerry Pillay, secrétaire général du COE. "Le corridor de Latchine, la seule route qui relie la région à l'Arménie, est bloqué depuis plus de sept mois, ce qui a déclenché une situation d'urgence humanitaire et mis en grand danger la vie de 120 000 personnes, y compris des enfants".

Les gens sont privés de nourriture, de médicaments, d'électricité et de gaz. "Le COE exhorte la communauté internationale à intervenir immédiatement et rapidement pour mettre fin au blocus et sauver la vie des habitants de l'Artsakh, puis à poursuivre ses efforts pour trouver des solutions diplomatiques en vue d'une paix juste dans la région", a déclaré Mme Pillay.

"Le COE appelle l'Azerbaïdjan et les autres forces impliquées à lever immédiatement le blocus et à rouvrir le corridor de Latchine pour permettre le déplacement libre et sûr des civils, des transports et des marchandises le long du corridor et pour garantir un accès humanitaire sans entrave afin d'alléger les souffrances de la population arménienne de l'Artsakh (Haut-Karabakh)".

Le COE a déjà fait plusieurs déclarations et rédigé plusieurs procès-verbaux sur l'Artsakh (Haut-Karabakh), notamment un procès-verbal lors de la 11e Assemblée du COE intitulé "Conséquences de la guerre du Haut-Karabakh de 2020", dans lequel il a réitéré sa condamnation de l'utilisation d'armes chimiques et d'armes à sous-munitions, du ciblage de civils, d'hôpitaux et d'infrastructures publiques, et de tous les autres crimes de guerre, décapitations, tortures et autres atrocités dont on a été témoin pendant le conflit.