Le blocus illégal du corridor de Latchine et du Haut-Karabakh par l'Azerbaïdjan complique le processus de négociation

EREVAN, 25 JUILLET, ARMENPRESS: Le blocus illégal du corridor de Latchine et du Haut-Karabakh par l'Azerbaïdjan complique le processus de négociation, selon ARMENPRESS, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan le 25 juillet lors de la réunion trilatérale avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Djeyhun Bayramov, qui s'est tenue à Moscou.

M. Mirzoyan a souligné que les réunions et les négociations sont très intenses. Sur certaines questions, il y a des résultats concrets, sur d'autres des perspectives sont visibles où les parties peuvent parvenir à un accord mutuel, mais il y a aussi des questions problématiques sur lesquelles les positions des deux parties sont très éloignées l'une de l'autre.

"Nous sommes constructifs et menons des négociations sur toutes les plateformes et dans toutes les directions. Malheureusement, la situation dans le monde, notamment le blocus illégal par l'Azerbaïdjan du corridor de Latchine et du Haut-Karabakh, complique le processus de négociation", a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères.

Il a insisté sur le fait qu'il y a maintenant une grave crise humanitaire au Haut-Karabakh, et que la situation est proche d'une véritable catastrophe humanitaire. "La situation s'aggrave d'heure en heure. Ni nourriture ni médicaments ne pénètrent dans le Haut-Karabakh, l'approvisionnement en gaz et en électricité est interrompu, et si nous ne parvenons pas à trouver une solution et que l'Azerbaïdjan ne met pas fin au blocus du Haut-Karabakh, la catastrophe humanitaire aura un impact négatif sur l'ensemble du processus de négociation. Cependant, je répète que la partie arménienne est constructive. Nous poursuivrons les négociations", a conclu le ministre arménien des Affaires étrangères.

Sergueï Lavrov a souligné que la Russie était intéressée par la paix et la stabilité dans le Caucase du Sud.

"Nos efforts visent à stabiliser la situation à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, ainsi qu'à résoudre les problèmes humanitaires, à débloquer les liaisons économiques et de transport, à développer la communication entre les personnes, les sociétés civiles, les experts et les politologues", a-t-il déclaré.