Le Secrétaire du Conseil de sécurité et l'envoyé spécial de la Russie discutent des droits "prioritaires"

EREVAN, 21 JUILLET, ARMENPRESS. Le Secrétaire du Conseil de sécurité, Armen Grigoryan, a rencontré vendredi l'envoyé spécial du ministre russe des Affaires étrangères pour le soutien à la normalisation entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, Igor Khovaev.

M. Grigoryan et le représentant russe ont discuté "de la situation autour du Haut-Karabakh et ont souligné que les droits et la sécurité de la population arménienne du Haut-Karabakh sont une priorité et doivent être protégés", a indiqué le bureau de M. Grigoryan dans un communiqué.

Parlant du blocus azerbaïdjanais du corridor de Latchine, qui est une violation de la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020, M. Grigoryan a souligné la nécessité pour l'Azerbaïdjan de mettre en œuvre ses obligations.

Le corridor de Latchine, seule route reliant le Haut-Karabakh à l'Arménie et au reste du monde, est bloqué par l'Azerbaïdjan depuis la fin de l'année 2022. Le blocus azerbaïdjanais est une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu du Haut-Karabakh de 2020, qui prévoit que le corridor de Latchine, d'une largeur de 5 km, sera placé sous le contrôle des forces de maintien de la paix russes. En outre, le 22 février 2023, la plus haute juridiction des Nations Unies - la Cour internationale de Justice (CIJ) - a ordonné à l'Azerbaïdjan de "prendre toutes les mesures à sa disposition" pour assurer la libre circulation des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine, dans les deux sens. Depuis lors, l'Azerbaïdjan n'a pas tenu compte de cette ordonnance. De plus, l'Azerbaïdjan a ensuite installé illégalement un point de contrôle sur le corridor de Latchine. Le blocus a entraîné des pénuries de produits essentiels tels que la nourriture et les médicaments. L'Azerbaïdjan a également coupé l'approvisionnement en gaz et en électricité du Haut-Karabakh, et les autorités ont averti que Bakou cherchait à commettre un nettoyage ethnique contre les Arméniens du Haut-Karabakh. Les hôpitaux ont suspendu leurs activités normales et la Croix-Rouge a facilité l'évacuation médicale des patients.