EREVAN, 9 MAI, ARMENPRESS: Il n’y a pas de progrès dans les questions les plus importantes des négociations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Ces questions font référence à l’enregistrement du territoire souverain de la République d’Arménie de 29 000 800 kilomètres carrés, à la création du mécanisme international des négociations Stepanakert-Bakou, ainsi qu’aux garanties internationales. Affirmation du Secrétaire du Conseil de sécurité d’Arménie, Armen Grigoryan, lors d’une conférence de presse aujourd’hui 9mai.

«Aujourd’hui, nous ne sommes même pas en mesure de maintenir les éléments de la déclaration tripartite du 9novembre, car, par exemple, dans le corridor de Latchine, selon la déclaration tripartite, l’Azerbaïdjan ne devrait pas être présent sur ce corridor, mais il est présent en ce moment . Il est très important pour nous d’avoir une institution de garanties ou de garants internationaux, avec laquelle nous résoudrons ces problèmes. En d’autres termes, tout le monde restera fidèle à tous les accords»a déclaré Armen Grigoryan.

Se référant aux récentes négociations arméno-azéries tenues à Washington, Armen Grigoryan n’a pas détaillé, notant seulement que bien que des progrès aient été réalisés sur certaines questions, ce ne sont pas les questions les plus fondamentales.

Le secrétaire du Conseil de Sécurité d’Arménie a rappelé que la rencontre du Premier ministre arménien Nikol Pachinian, le président du Conseil de l’Europe Charles Michel et du président azéri Ilham Aliev est attendue à Bruxelles le 14mai, qui sera suivie par le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron le 1erjuin. Rencontre avec Macron à Chisinau.«Nous allons essayer de travailler dans le sens de rapprocher le plus possible les approches et d’avancer»a déclaré Armen Grigoryan.

Il a jugé inappropriée la déclaration du ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu concernant l’ouverture du monument dédié aux auteurs de l’opération«Nemesis»à Erevan, déclarant:«C’est le problème interne de l’Arménie, et personne n’a le droit de s’immiscer dans ce problème.»Armen Grigoryan a également réaffirmé la position de l’Arménie dans la normalisation des relations avec la Turquie, qui est de réglementer les relations arméno-turques sans conditions préalables.