EREVAN, 14 AVRIL, ARMENPRESS: Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a assisté à la session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la CEI à Samarkand, en Ouzbékistan, le 14 avril.
Comme Armenpress a été informé par le Département des médias et de la diplomatie publique du MAE arménien, les États membres de la CEI ont discuté de différentes questions au cours de la session, en particulier de la coopération dans les domaines humanitaire et culturel au sein de l'organisation, et ont échangé des points de vue sur des questions régionales. Un certain nombre de documents ont été adoptés au cours de la réunion, notamment les décisions de déclarer Gyumri "capitale des sports de la CEI" en 2024 et Kapan "capitale de la jeunesse de la CEI" en 2026.
La partie arménienne a noté dans son discours que la réunion a lieu à l'occasion du 30e anniversaire de la signature de la Charte de la CEI, ce qui est une bonne occasion de réaffirmer l'engagement des États membres de la CEI envers les dispositions fondamentales de ce document clé, en particulier la garantie des droits de l'homme et des libertés fondamentales conformément aux principes et normes généralement reconnus du droit international, l'inviolabilité des frontières des États, la reconnaissance des frontières existantes et le rejet des revendications territoriales illégales, ainsi que la "détermination à mettre en pratique les dispositions de l'Accord".
Il a été souligné que seuls des efforts constructifs conjoints permettront d'obtenir des résultats concrets et tangibles en termes d'amélioration des performances de la CEI.
Dans le contexte de la situation sécuritaire dans le Caucase du Sud, la partie arménienne a souligné que ses efforts pour stabiliser la situation et établir une paix durable se confrontent à une rhétorique agressive continue et aux revendications militaires constantes du Bakou officiel, dont l'une des dernières manifestations a été la provocation dans le village de Tegh de la région de Syunik en Arménie, le 11 avril. Il a été souligné que les actions de l'Azerbaïdjan sont contraires aux déclarations adoptées à la suite des réunions de Prague et de Sotchi.
Dans le contexte du blocus illégal du corridor de Latchine par l'Azerbaïdjan, qui dure depuis quatre mois, il a été souligné que l'Arménie attend de toutes les parties concernées qu'elles prennent des mesures efficaces pour mettre pleinement en œuvre leurs engagements, ainsi que la décision de la Cour internationale de justice des Nations unies du 22 février, et pour rétablir le régime de circulation dans le corridor de Latchine, en stricte conformité avec les dispositions de la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020.
En ce qui concerne les violations d'autres dispositions de la déclaration trilatérale, il a été noté qu'en dépit des nombreux appels lancés par la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme faisant autorité, y compris des cas de traitements inhumains, l'Azerbaïdjan continue de détenir illégalement des prisonniers de guerre et des civils Arméniens en otage, à l'encontre desquels des simulacres de procès ont été organisés.
En conclusion, il a été noté que malgré toutes les difficultés, la partie arménienne s'engage à respecter ses engagements et est prête à faire tous les efforts nécessaires pour parvenir à la paix et à la stabilité dans notre région.