EREVAN, 20 FÉVRIER, ARMENPRESS: La représentante officielle du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Maria Zakharova a fait référence au début du travail de la mission d’observation civile de l’UEdans les régions frontalières de l’Arménie, répondant à la question d’un journaliste.
Le message publié sur le site officiel du ministère russe des Affaires étrangères indique que le journaliste a posé la question suivante. «Le 20février, la mission d’observation civile de l’Union européenne dans les régions frontalières de l’Arménie commence son travail. Que pouvez-vous dire à ce sujet?»
"Soulignant le caractère exclusivement civil de cette nouvelle mission, les représentants de l’Union européenne ne sont pas honnêtes. Elle se situe en marge de la politique de sécurité et de défense commune de l’UE, elle doit donc être traitée en conséquence. Hélas, ce n’est pas la première fois que nous enregistrons la volonté de l’UEet de tout l’Occident de renforcer par tous les moyens ses positions en Arménie, notre alliée.
Dans ces tentatives, nous ne voyons qu’un contexte géopolitique, qui est loin des intérêts d’une réelle normalisation des relations en Transcaucasie. Tout est fait pour pousser la Russie hors de la région et affaiblir son rôle historique de principal garant de la sécurité. Les évaluations négatives de Bakou exprimées publiquement concernant cette initiative sont ignorées", a répondu Zakharova.
Selon Zakharova, l’expérience de la participation de l’Union européenne au règlement de divers conflits régionaux est ambiguë. «Bruxelles peut difficilement se vanter d’avoir réussi dans ce domaine. Par exemple, les efforts de médiation et la mission de l’UEdans l’État serbe du Kosovo. Cela devrait être pris en compte lors de l’évaluation de la décision de l’UEsur la nouvelle mission en Arménie», a-t-elle noté.
Maria Zakharova a assuré que le paquet d’accords entre les dirigeants de la Russie, de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie reste le principal facteur de stabilité et de sécurité dans la région dans un avenir prévisible. «Le chemin le plus court pour améliorer la situation dans la région passe par leur mise en œuvre complète, notamment le déblocage des communications de transport, la démarcation de la frontière arméno-azerbaïdjanaise, l’établissement de relations entre les publics, les experts, les cercles religieux, les parlementaires des deux pays, ainsi que les négociations en vue d’un traité de paix. La Fédération de Russie est prête à y contribuer de toutes les manières possibles», a souligné le représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères.