EREVAN, 11 FÉVRIER, ARMENPRESS: La séance ordinaire du Conseil de la politique de lutte contre la corruption, présidée par le Premier ministre Nikol Pashinyan, s'est tenue à Jermuk. Des représentants des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, ainsi que de la société civile et d'autres organes ont participé à la séance. Parmi les questions à l'ordre du jour, la situation actuelle et les perspectives de développement de la prévention de la corruption ont été au cœur des débats. En particulier, les questions liées au système de déclaration, à la supervision financière des partis et à l'éducation anti-corruption ont été discutées. Information du service de presse du cabinet du Premier ministre.
Il a été noté que le système de déclaration a donné des résultats positifs en termes de supervision. Pour le développement du système, un nouveau système électronique a déjà été introduit, dans lequel les fonctionnaires et les personnes qui leur sont liées rempliront leurs déclarations cette année. Certaines données sont déjà chargées dans ce système, qui permettra de remplir les déclarations de la manière la plus simple possible. Le système aura la possibilité de télécharger des informations et d'effectuer des analyses indépendantes.
Il a été noté qu'au cours de l'année précédente, les volumes d'analyse des déclarations par la Commission de prévention de la corruption sur la base d'indicateurs de risque ont augmenté de manière significative. L'année dernière, par rapport à 2020, moins de cas ont été envoyés au bureau du procureur général, mais les procédures administratives ont augmenté. Il a été noté qu'afin d'améliorer continuellement le fonctionnement de la Commission et le système de déclaration, de nouveaux changements législatifs sont nécessaires.
Les mécanismes de lutte contre la corruption ont été introduits dans le domaine de l'augmentation du niveau de supervision financière et de la comptabilité des partis. Les programmes mis en œuvre et prévus dans un avenir proche en matière d'éducation anti-corruption ont été soulignés.Les responsables ont noté que les programmes d'éducation anti-corruption seront introduits depuis les écoles maternelles jusqu'au système universitaire.
Parallèlement, le processus d'élaboration d'une nouvelle stratégie anti-corruption est en cours.
Ensuite, l'étude de l'intégrité, des conflits d'intérêts dans la fonction publique, des codes de conduite, de l'incompatibilité, de l'acceptation de cadeaux et d'autres questions liées à l'intégrité ont été abordées.
Les questions liées au système d'évaluation du risque de corruption, ses capacités, les problèmes existants et les perspectives de leur solution ont également été abordées.