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Aucun homme armé n'est autorisé à retourner en République d'Arménie depuis la ligne de front

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Aucun homme armé n'est autorisé à retourner en République d'Arménie depuis la ligne de front

EREVAN, 16 NOVEMBRE, ARMENPRESS. Le Premier ministre, Nikol Pashinyan, considère que les spéculations liées au message publié sur sa page Facebook le soir du 15 novembre sont absolument inappropriées. Comme le rapporte "Armenpress", Pashinyan l’a déclaré lors d e la conférence de presse en ligne tenue le 16 novembre.

Qu'est-ce que j'ai écrit dans ce post? J'ai écrit: «J'ai regardé des dizaines de vidéos de soldats en première ligne aujourd'hui». Vous savez qu'après le 9e du mois, après les événements bien connus, des volontaires de première ligne, des militaires tournent des vidéos, les publient sur Internet, où ils disent des mots de soutien au gouvernement, donnent des appréciations et des analyses. Et dans la phrase suivante, je dis: "Je suis étonné de la perspicacité des garçons." Dans de nombreux cas, ce n'est qu'une analyse très approfondie, et la base de cette analyse sont les événements qui se sont déroulés juste devant ces garçons, des soldats. Puis j'écris: "Les garsons, vous avez raison." Autrement dit, je suis d'accord avec leur interprétation de nombreux événements. " Je vous attends à Erevan", cette phrase a fait dire à beaucoup qu'il y a un appel à la guerre civile et aux affrontements.

Tout d'abord, si nos chers compatriotes font attention, après les événements bien connus, on voit sur Internet que beaucoup de ces soldats sont démobilisés et retournent dans leurs familles. Et nombre de ces personnes, groupes, même détachements individuels, m'envoient des messages qu'ils veulent me rencontrer. Et j'ai jugé nécessaire de réagir publiquement que j'organiserai bien sûr une réunion avec eux, nous discuterons des problèmes avec eux. La phrase suivante est «Pour résoudre enfin les problèmes de ceux qui pleurent sous les murs». Bien sûr, la formulation ici est assez stricte, mais compte tenu de ce que nous avons appris hier que cette phrase est également utilisée par les autorités dans leurs déclarations, oui, j'ai utilisé cette formulation, qu'est-ce que cela signifie en général?

Cela signifie qu'après le retour des soldats de première ligne, lors de la conversation avec eux, toutes les conversations qui sont mises en circulation très active cesseront enfin. Il s’agit de l’implication des dirigeants militaro-politiques de l’Arménie dans certains complots, etc., etc.

Qui d'autre que le soldat en première ligne connaît le mieux la réponse à cette question?, Il est extrêmement important pour moi de communiquer avec ces gars-là, d'entendre leur opinion. Et, en passant, puisque nous parlons d'affrontements, permettez-moi de dire qu'aucun homme armé n'est autorisé à retourner en République d'Arménie depuis la ligne de front, car il y a des points de contrôle spéciaux où les forces de l'ordre - Police militaire, police, SSN - escortent ces groupes jusqu'aux unités militaires de l'armée, où ils remettent leurs armes de la manière prescrite. Hier, j'ai parlé avec le chef de la police militaire à ce sujet et lui ai dit d'exclure que quiconque revienne à Erevan avec des armes. Je fais référence à ces commentaires qui peuvent être interprétés de différentes manières. Oui, parfois nous pouvons entendre un langage très dur dans les vidéos venant de la ligne de front. Bien sûr, cela m'inquiète, mais je veux attirer votre attention sur le fait suivant: quelle en est la raison?

Nous avons tous vu ce qui s'est passé à Erevan dans la nuit du 9 au 10 novembre. Le bâtiment du gouvernement a été attaqué, le bâtiment de l’Assemblée nationale et les hôtels particuliers des Kond ont été détruits. Et je tiens à attirer votre attention sur le fait que ces actes de violence n'ont pas été condamnés par les forces politiques. C'est un fait très important. Même le médiateur arménien n'a pas condamné les attaques. C'est un fait très important. Au lieu de cela, nous avons entendu des paroles de condamnation venant des premières lignes.

Dans ce contexte, je pense que nous devrions en effet exclure les discours de haine et les troubles civils en Arménie. Qui parle de guerre civile? Je tiens à dire que le système d’application des lois arménien, la police de la République d’Arménie et le service de sécurité nationale ont suffisamment de capacités pour empêcher de telles manifestations. Une question peut se poser ici: "Eh bien, si tel était le cas, pourquoi rien n'a été fait pour l'empêcher dans la nuit du 9 au 10 novembre?"

Parce que les mêmes forces de police, une très grande partie du service de sécurité nationale, voire le service de sécurité de l'État, étaient en première ligne. Et, en fait, la police, le service de sécurité nationale et le service des gardes d’État avaient des effectifs limités à Erevan. Mais qu'est ce que ça veut dire? Le gouvernement et les autorités sont accusés de complot, c’est-à-dire que le gouvernement, le service de sécurité de l’État, la police, le service de sécurité nationale vont protéger les frontières du pays, se laissant sans défense. Est-ce une façon de s'engager dans des complots? Je veux dire que les spéculations sur mon post d’hier sont inappropriées. Absolument inapproprié. Je pense que les soldats démobilisés revenant de la ligne de front ont le droit d'exprimer une opinion. Et je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de répréhensible à ce qu'ils veuillent me rencontrer. Ils connaissent la vérité sur les événements récents, n'est-ce pas? S'il s'avère qu'il y a eu un complot, ou qu'il y a un complot, qu'il soit révélé, tous les coupables seront punis. Mais, désolé, il est difficile de donner une évaluation d'Erevan ou il n'est pas facile de donner une évaluation pour ceux qui ne disposent pas d'informations complètes.

Ces garsons -là doivent être écoutés. Par exemple, je veux entendre leur opinion. Y a-t-il quelque chose à blâmer? Je suis convaincu qu'il n'y a pas de conspiration militaro-politique. Mais je dois écouter ces gars-là car ils parlent d'épisodes importants. Comprenons ce qui s'est passé et pourquoi. Voyons s'il y a des coupables qui devraient être punis? Je tiens à dire que je considère cela comme absolument inapproprié.

Que signifie un appel à la guerre civile? Le premier ministre peut-il appeler à une guerre civile? Non, mais beaucoup de gens disent oui. Ces approches manipulatrices doivent être minimisées. Et je pense que les gens qui sont là ... Soit dit en passant, le gouvernement a tous les leviers et pouvoirs nécessaires à utiliser pour que les soldats de première ligne participent au règlement de la situation politique actuelle. La loi martiale permet également l'implication des forces armées pour aider au maintien de l'ordre public. En d'autres termes, est-il nécessaire de publier sur un réseau social des appels comme celui-là vu de ce point de vue? Par conséquent, j'espère que nos compatriotes ont bien compris mon point de vue, au moins ceux qui ne l'ont pas bien compris reconsidéreront leur opinion après mes commentaires.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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